ASTRES au Paris Air Forum 2025 : la jeunesse spatiale prend la parole !

L’Alliance Stratégique des Étudiants du Spatial (ASTRES) est fière d’annoncer sa toute première participation au Paris Air Forum, événement de référence organisé par La Tribune, qui réunit les décideurs et experts des secteurs de l’aéronautique, du spatial, de la défense et de la tech.

À cette occasion, des membres d’ASTRES seront présents au CNIT Forest, à Paris La Défense, pour prendre part aux échanges, représenter la voix de la jeunesse engagée et contribuer aux réflexions sur l’avenir du spatial.

Cette invitation marque une étape importante dans la reconnaissance du rôle que peut jouer la nouvelle génération dans les discussions stratégiques autour des grandes transitions – technologiques, industrielles et écologiques – du secteur aérospatial.

La participation d’ASTRES s’inscrit dans un engagement fort : favoriser l’inclusion des jeunes talents et encourager une parole nouvelle, curieuse, et résolument tournée vers l’avenir du spatial européen.

Trois grands thèmes au cœur des échanges :

Aéronautique
Dans un contexte de records de trafic aérien, le secteur fait face à des défis inédits : décarbonation, intégration de l’intelligence artificielle, tensions géopolitiques. Comment l’industrie peut-elle se transformer pour répondre aux attentes du monde de demain ?

Espace
Le spatial européen se trouve à un tournant stratégique. Capacité de lancement, constellations, exploration : l’Europe doit repenser sa souveraineté spatiale. ASTRES sera présent pour faire entendre une voix jeune dans ces débats essentiels.

Défense
Alors que le conflit est de retour sur le sol européen, l’heure est à la réinvention stratégique. Accélération des investissements, technologies de rupture, innovation : le Paris Air Forum questionne le futur de la sécurité européenne.

Informations pratiques

Paris Air Forum 2025

13 juin 2025 | 08:50 CEST – 17:35 CEST | CNIT Forest – La Défense, Puteaux
Accès sur inscription via le site de l’événement


En partenariat avec

Perspectives Spatiales 2025 : enjeux et orientations stratégiques pour l’Europe spatiale

Par Alix Guigné et Florent Delvert

La 13ème édition de Perspectives Spatiales 2025, organisée par le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales et Novaspace, s’est tenue le 12 février 2025. Réunissant politiques, industriels, militaires et experts, cette journée a exploré la problématique centrale du futur de l’Europe spatiale face aux transformations géopolitiques et industrielles en cours. L’objectif de l’événement était d’analyser ces défis et d’esquisser des orientations stratégiques pour garantir le leadership européen et l’autonomie stratégique de la filière.

Dès le discours d’ouverture, le ton est donné : « le secteur spatial joue un rôle central dans la dynamique géopolitique contemporaine », rappelle le ministre de l’Enseignement Supérieur et ancien président du CNES Philippe Baptiste. L’arrivée de nouveaux acteurs privés aux côtés de décisions politiques outre-Atlantique a bouleversé la donne, créant à la fois des opportunités technologiques et des incertitudes stratégiques. Cette nouvelle configuration internationale oblige l’Europe à s’interroger sur l’avenir de ses coopérations, y compris avec les États-Unis, et sur les implications pour sa défense et ses partenariats économiques. Car parallèlement, l’espace est devenu omniprésent dans nos sociétés (communications, navigation, observation, etc.), mais cette expansion s’accompagne de nouvelles vulnérabilités. Selon P. Baptiste, l’industrie spatiale européenne fait face à un risque existentiel si elle ne s’adapte pas : elle doit engager une transition profonde, avec une vision à long terme, en veillant à ce que tous les acteurs avancent de concert. Cette nécessité se retrouve tout au long des discussions, où la fragmentation actuelle du secteur européen est régulièrement pointée du doigt comme un frein majeur en vue de la pression mise par les autres puissances spatiales.

Souveraineté et compétitivité : Un équilibre à trouver

La souveraineté spatiale a été soulignée comme un impératif non négociable. L’enjeu principal pour l’Europe est de préserver un accès souverain à l’espace, tout en s’imposant comme un acteur compétitif face aux géants que sont les États-Unis et la Chine. Ariane demeure à ce jour le seul vecteur garantissant un accès autonome de l’Europe à l’espace, là où « céder à la tentation » d’un lanceur étranger compromettrait définitivement cette indépendance. Dans le même esprit, « dépendre aveuglément » d’acteurs extra-européens ferait peser des risques critiques sur sa sécurité.

De son côté, le Commissaire européen Andrius Kubilius a averti de la fragilité de l’Europe spatiale en l’absence d’une stratégie industrielle cohérente, coordonnée et ambitieuse. Plusieurs intervenants ont d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme : Hervé Derrey (PDG de Thales Alenia Space) a rappelé que dès 2024, Philippe Baptiste – alors président du CNES – soulignait déjà le retard pris par l’industrie spatiale européenne dans sa transformation. Un autre enjeu de taille est le décalage d’investissements avec les autres puissances, car l’Europe investit bien moins dans l’espace que les États-Unis ou la Chine – jusqu’à cinq fois moins selon H. Derrey.

Aujourd’hui, Ariane 6 est un jalon essentiel pour garantir notre souveraineté, pourtant certains redoutent que le modèle économique soit fragilisé sans un soutien institutionnel clair. Ces alertes posent une question essentielle : quels sont les besoins réels de l’Europe en matière de lanceurs dans les années à venir si ces Etats continuent de se tourner vers des acteurs étrangers ? Et plus largement, comment garantir son autonomie stratégique dans un environnement aussi concurrentiel ?

Cet écart grandissant met en péril sa compétitivité sur le long terme. Certes, le mouvement du New Space favorise l’innovation et l’agilité, mais il ne se limite pas aux startups. Il concerne également les grands groupes historiques, exigeant ainsi une vision commune et une coordination renforcée des grands programmes et des feuilles de route technologiques pour consolider la position européenne.

Les grandes orientations stratégiques pour l’Europe

Face à ces constats, les intervenants de Perspectives Spatiales 2025 ont esquissé plusieurs pistes d’action pour relever les défis identifiés. Un maître-mot a traversé de nombreux discours: coopération.

Josef Aschbacher, Directeur général de l’ESA, a dressé le bilan 2024 de l’agence et rappelé que les plus grands succès de l’Europe spatiale ont été bâtis sur la coopération entre nations. Le programme Ariane en est l’un des exemples emblématiques. Cette approche demeure plus que jamais d’actualité. Du côté français, Lionel Suchet (CNES) a souligné que l’espace est un outil diplomatique de premier plan et que la France participe à la quasi-totalité des missions aux côtés des grandes agences (NASA, JAXA, etc.), permettant de réaliser des projets qu’aucun pays ne pourrait mener seul. Toutefois, il met en garde contre les risques de dispersion intra-européenne : chaque nation considérant l’espace comme un levier de souveraineté et de croissance, une coordination étroite à tous les niveaux est nécessaire pour assurer une cohérence globale.

La coopétition – coopération entre acteurs européens tout en maintenant une compétition saine – a été présentée comme une voie incontournable pour renforcer le secteur spatial européen face aux nouveaux équilibres mondiaux. Cela implique une meilleure cohésion entre industriels, agences et États européens. La fragmentation actuelle doit être surmontée en faveur d’une approche plus intégrée. Une politique spatiale européenne harmonisée et la création d’un véritable marché intérieur spatial sont les premiers leviers à actionner pour donner aux industriels une visibilité accrue et une taille de marché suffisante.

L’élaboration d’une stratégie européenne de coopération internationale, validée par les États, permettrait d’élargir l’empreinte globale de l’ESA et de l’Europe. Pour y parvenir, il est crucial d’améliorer la collaboration avec les institutions de l’UE tout en prenant en compte la « renationalisation » progressive des politiques spatiales observée dans certains États membres. Plusieurs intervenants ont insisté sur la nécessité d’une clarification des rôles : une Commission européenne définissant une impulsion politique commune et une Agence spatiale européenne (ESA) recentrée sur l’exécution technique des programmes. La réforme du principe de “retour géographique” – qui répartit les activités au nom de l’équité entre pays – a été évoquée afin de privilégier la performance globale et l’émergence de champions industriels intégrés.

Assurer sa souveraineté et son indépendance technologique

L’idée d’inscrire dans la durée une préférence européenne dans les programmes institutionnels a émergé comme une réponse stratégique pour soutenir l’industrie continentale. L’exemple des lanceurs illustre bien cette orientation. Martin Sion (Président exécutif d’ArianeGroup) a réaffirmé le rôle crucial de la coopération européenne pour assurer l’indépendance du continent en matière d’accès à l’espace. Pour y parvenir, il est impératif de pérenniser un modèle économique viable, avec un volume de commandes suffisant et le soutien des institutions.

L’Europe doit également accélérer ses efforts pour rattraper son retard technologique face aux puissances concurrentes. En particulier, le développement des lanceurs réutilisables est un impératif pour garantir une compétitivité durable face à SpaceX et aux nouveaux acteurs du secteur. En parallèle, l’émergence de nouveaux segments technologiques, notamment en matière d’infrastructures orbitales, doit être anticipée pour ne pas être dépendant de puissances extérieures.

Au-delà des lanceurs, l’événement a mis en lumière plusieurs initiatives clés, comme le programme Iris², destiné aux communications sécurisées. Ce projet incarne un nouveau paradigme pour l’Europe spatiale et marque la volonté de l’UE de renforcer son autonomie stratégique. Catherine Kavvada, Director for Secure and Connected Space, Commission européenne, a rappelé que ce programme, développé en seulement neuf mois, repose sur une gouvernance innovante et une approche partenariale public-privé (PPP). Il représente une réponse directe à la montée en puissance des constellations concurrentes comme Starlink.

D’un montant de 10,6 milliards d’euros sur 12 ans, Iris² s’appuie sur trois piliers stratégiques : la souveraineté (infrastructure sécurisée et composants 100% européens, comme l’a souligné l’eurodéputé Christophe Grudler), l’innovation (intégration de la 5G, différenciant Iris² de constellations concurrentes comme Starlink) et la compétitivité industrielle de l’Europe. Assurer une mise en œuvre opérationnel rapide est crucial : il faudra industrialiser le projet sans tarder et fédérer une base d’utilisateurs (États, agences, entreprises) pour en garantir la viabilité économique. Iris² illustre ainsi une orientation clef discutée lors de l’événement : mobiliser l’UE sur des projets structurants, alliant autonomie stratégique et opportunités pour l’industrie.

L’enjeu immédiat est d’industrialiser ce programme sans tarder et de structurer une demande institutionnelle solide pour assurer sa viabilité économique et son rayonnement international. Iris² illustre ainsi une priorité stratégique pour l’UE : mobiliser les ressources européennes sur des projets structurants, alliant autonomie stratégique et compétitivité industrielle.

L’espace, une question de souveraineté mais aussi de sécurité

L’espace n’est plus seulement un outil civil, il devient un territoire stratégique militaire. Le Colonel Sylvain Debarre (NATO Space Centre of Excellence) rappelle que « L’OTAN considère désormais l’espace comme un domaine opérationnel à part entière ». Le domaine spatial étant intrinsèquement dual (civil et militaire), la question de l’avenir des programmes européens orientés défense est également posée comme centrale pour garantir l’autonomie stratégique du continent. Parallèlement, la dépendance grandissante aux services spatiaux pose la question de la résilience : nos infrastructures orbitales doivent pouvoir résister aux aléas (perturbations solaires, déchets en orbite) et aux nouvelles formes de conflits (cyberattaques, brouillages). L’enjeu climatique entre aussi en compte : les programmes d’observation de la Terre, comme Copernicus, jouent un rôle clé dans la sécurité civile et l’anticipation des crises, ce qui renforce l’importance stratégique de disposer de telles infrastructures en propre. Enfin, le contexte géopolitique tendu actuel exacerbe les enjeux de sécurité.

La guerre en Ukraine a illustré le rôle critique des actifs spatiaux sur le champ de bataille : satellites de télécommunication, d’observation et de positionnement ont été mis à contribution pour assurer les communications, le renseignement et la précision des frappes. Elle a également démontré que l’espace lui-même devient un théâtre potentiel d’opérations militaires, comme en témoignent les menaces posées par la cybersécurité.

Durabilité des activités spatiales

Pour Jean-Luc Maria (Exotrail), il existe six défis majeurs pour assurer la durabilité à long terme : mieux connaître et surveiller l’environnement spatial, mettre en place une réglementation internationale harmonisée (pour éviter le dumping réglementaire d’un pays à l’autre), adapter le cadre assurantiel, promouvoir la standardisation technique, développer les technologies d’intervention en orbite (désorbitage, maintenance…) et soutenir les petits acteurs innovants via des politiques publiques volontaristes. Ses pairs ont abondé en ce sens : l’entreprise Aldoria a chiffré l’ampleur de la pollution spatiale et confirmé le potentiel économique des services de surveillance et de gestion du trafic spatial à venir. Isabelle Sourbès-Verger (CNRS) a quant à elle, souligné que si l’Europe peine à rivaliser en termes de part de marché dans le New space, elle peut en revanche aspirer à un rôle de leader réglementaire mondial sur ces questions de durabilité. Elle appelle à un modèle où l’Europe est moteur d’une utilisation responsable et durable de l’espace, évitant de subir un cadre dicté uniquement par d’autres puissances. Les intervenants s’accordent sur le fait que la réglementation ne doit pas brider l’essor d’un marché naissant (comme celui des services en orbite), mais qu’une coordination globale est indispensable pour éviter le chaos et préserver l’espace comme bien commun.

L’élaboration d’un “Space Act” européen a fait consensus comme étant un facteur structurant pour l’avenir, mais questionne sur ces implications dans la compétitivité du secteur. Les industriels se questionnent, à terme, la démarche permettrait réellement d’optimiser les investissements publics et privés à l’échelle européenne et de doter l’Europe d’un cadre compétitif face aux géants internationaux ? À l’image du modèle américain, une législation spatiale européenne est présentée comme pouvant consolider un marché intérieur unifié, harmonisant les règles pour tous les acteurs et évitant les distorsions de concurrence entre pays. Romain Lucken a plaidé pour l’adoption d’une réglementation européenne assortie d’un véritable mécanisme de marché commun s’appliquant uniformément, tout en veillant à mettre à jour en temps réel le droit français (Loi sur les Opérations Spatiales – LOS) pour accompagner l’essor des nouvelles activités en orbite.

En matière de financements, il est apparu que le soutien public demeurera un catalyseur indispensable. La Banque Européenne d’Investissement dispose d’une enveloppe de 8 milliards d’euros dédiée à la sécurité et défense (dont 1 milliard spécifiquement pour le spatial). La banque intervient via des fonds (comme le Fonds Européen d’Investissement) pour soutenir des projets générateurs de revenus – par exemple le développement des nouvelles infrastructures de lancement par ArianeGroup. Ce type de financement, complété par les plans nationaux (tel France 2030) vise à déverrouiller l’investissement privé et à accompagner la montée en puissance des acteurs émergeants. Plusieurs dirigeants de PME innovantes ont souligné le rôle critique de ces soutiens publics. ThrustMe a démontré qu’en sept ans son entreprise avait pu s’imposer à l’international avec une production en série optimisée et une chaîne d’approvisionnement locale, preuve qu’on peut être souverain et compétitif simultanément. Mais elle avertit du risque de monopole dans les lancements et prône la diversification des options (petits lanceurs, lanceurs étrangers si nécessaire) pour garantir l’accès à l’espace en toutes circonstances. Elle insiste également sur l’importance des financements publics français et européens qui ont soutenu son innovation. De même, Sodern a partagé une recette du succès à l’export : investir continuellement en R&D, compter sur des actionnaires engagés et garder une vision à long terme. Grâce à cette stratégie, l’entreprise réalise 70% de son chiffre d’affaires à l’international tout en restant un fournisseur critique pour les grands programmes européens, illustrant la possibilité de conjuguer marché domestique souverain et rayonnement export. L’ensemble de la chaîne de fournisseurs spatiaux française génère d’ailleurs 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel, dont la majeure partie à l’export, grâce à une adaptation constante aux standards européens et à des partenariats stratégiques mondiaux.

En somme, l’Europe doit trouver les bons outils pour favoriser le bon équilibre entre affirmation de son autonomie via des programmes moteurs structurant pour la filière en coopération avec les autres puissances spatiales pour partager les coûts, les risques et les bénéfices de l’exploration et de l’utilisation de l’espace. Le Commissaire européen Andrius Kubilius, chargé de la Défense et de l’Espace, a ainsi délivré un message ambitieux depuis Bruxelles : selon lui, l’Europe doit « prendre sa place » dans la nouvelle économie spatiale qui émerge et l’industrie Française aura un rôle moteur. Les idées et recommandations formulées tout au long de la journée tracent une feuille de route stimulante pour les années à venir. L’Europe spatiale a des défis à relever, mais aussi tous les atouts en main pour y parvenir : une longue tradition de coopération, des réussites techniques incontestables, et surtout une volonté partagée de préparer le futur et de faire de l’espace un moteur de progrès et de fierté pour les citoyens européens.

“BIG news !” : ASTRES à l’évènement BPI France

A l’occasion du grand forum BIG organisé par BPI France, Sabrina Barré, co-fondatrice et présidente d’ASTRES, partagera les réflexions du groupe de travail Energie et Espace sur le sujet “Le nucléaire, nouvelle frontière de l’espace ?”. Elle interviendra aux côtés d’experts du domaine spatial.

Cette invitation est une belle exposition pour les membres du GT Energie, qui avaient déjà travaillé sur la thématique du nucléaire en juin 2023, donnant lieu à une proposition pour le réacteur nucléaire spatial et une interview de Grégoire Lambert, directeur stratégie et espace de Framatome SPACE.

Informations pratiques

Table-ronde: Le nucléaire, nouvelle frontière de l’espace ?

10 oct. 2024 | 15:30 CEST – 16:30 CEST | ACCOR HOTEL ARENA
Inscription gratuite sur le site de l’évènement


En partenariat avec

Premier Boost’camp pour ASTRES (06/09/24)

Moins de deux ans après notre création, nous organisons notre premier séminaire annuel. Ouvert à tous les membres, ce weekend vise à explorer le futur des activités de l’association, à améliorer nos méthodes de travail et à renforcer la cohésion des équipes. L’occasion aussi de passer un bon moment entre jeunes passionnés d’espace au cœur de l’Occitanie!

Le programme

Plusieurs ateliers de travail sont prévus au cours du weekend pour les participants. Ils sont inspirés des ateliers couramment réalisés dans le monde professionnel. Entre chaque atelier, plusieurs activités liées au spatial sont prévues: astronomie, maquettisme, …

Rétrospective annuelle

Revenir sur les succès et échecs de l’année ensemble, pour mieux préparer la suite

Vision 2024-2027

Construire et visualiser la trajectoire de l’association, de manière créative, puis projeter cette vision dans nos opérations

Outils numériques

S’approprier les différents outils utilisés chez ASTRES, dont les projets sont gérés principalement à distance.

Au cœur des GT

9 groupes de travail et chacun son identité propre. Théâtre immersif pour expérimenter les différents rôles chez ASTRES : bureau, chef d’équipe, membre actif

Un weekend intense en échanges

A l’année, nous échangeons en général une à deux fois par semaine pour faire avancer la rédaction de nos idées, l’organisation des évènements… Se retrouver en immersion pendant deux jours va multiplier les discussions, les initiatives et l’échange de bonnes idées. C’est aussi l’occasion pour certains de prendre confiance pour mener ensuite une équipe, d’apprendre d’étudiants plus âgés et de vivre le spatial de manière ludique !

“Ce séminaire c’est l’occasion unique de rassembler les ASTR’onautes, éparpillés entre Paris et Toulouse, pour discuter des projets de l’asso mais aussi de créer des liens ! Je suis certaines que ça va être un gros boost d’ambition et de nouvelles idées pour ASTRES.”

Lisa Wong, Astro’naute depuis avril 2023


Un grand merci aux propriétaires du Château de la Serre, pour leur accueil chaleureux et leur soutien à l’association.

ASTRES au Summer Space Festival

ASTRES s’associe avec le Summer Space Festival pour vous proposer un atelier sur les carrières spatiales, le Samedi 13 Juillet à Lille.

Vous vous êtes toujours demandés quelles études vous devriez faire pour travailler dans le spatial ? Ou comment intégrer le secteur avec votre formation actuelle ?
𝐋𝐞 𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝟏𝟑 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝐚̀ 𝟏𝟒𝐡, nous recevrons 4 invités d’exception qui nous présenteront leurs parcours, suivi d’un temps de questions-réponses avec le public.


•⁠ ⁠Numa Isnard, avocat fondateur de SPACEAVOCAT, nous présentera les parcours juridiques
•⁠ Eric DELETOMBE, Directeur du Rayonnement Scientifique Industriel et Institutionnel en Hauts de France à l’ONERA – The French Aerospace Lab nous parlera de son parcours d’ingénieur
•⁠ ⁠Le Commandant Thomas Bouaziz du Commandement de l’Espace sera présent pour répondre à toutes vos questions sur les métiers du spatial dans l’Armée de l’Air et de l’Espace
•⁠ ⁠Enfin, Charlotte Nassey, Chargée des relations institutionnelles chez ispace, inc., nous présentera son parcours et les activités liées au business development !

Les capacités de la salle étant limitées, merci de bien vouloir prendre vos places (gratuites) sur la billetterie en ligne ci-dessous. https://lnkd.in/eA_64s_9

📍 Summer Space Festival, Lille, Gare Saint-Sauveur, Samedi 13 Juillet 2024

La Fête du Spatial

Hier lors de notre Fête du Spatial organisée en marge des Assises du NewSpace grâce notre partenaire la Fondation Ailes de France, ASTRES a fêté ses 1 an.

L’écosystème spatial français a été au rendez-vous : à l’image de notre ambition, cette soirée comptait étudiants, jeunes entrepreneurs, experts, institutionnels du spatial, ainsi que quelques curieux d’autres domaines !

Lors d’un discours de nos présidente et vice-présidente, furent rappelées quelques unes de nos réussites de cette année : allant de tables rondes de haut niveau, jusqu’au cycle de webinaire sur la coopération franco-africaine dans le secteur spatial, en passant par un rapport sur l’autonomie stratégique française et européenne dans le spatial à horizon 2040 et tant d’autres !

Nous sommes extrêmement fiers du chemin parcouru et tenions à remercier nos partenaires : la Fondation Ailes de France, le Centre d’études stratégiques aérospatiales-CESA, ★ Les Assises du NewSpace ★, le MEDEF International, Les Jeunes IHEDN, le CMQE Aéronautique & Spatial AEROCAMPUS Nouvelle-Aquitaine, Défense Angels, et SPACE International pour leur confiance et leur soutien !

Last but not least, un grand merci à nos membres sans qui l’association ne serait rien. Seul on va vite, ensemble on va plus loin

90 ans de l’Armée de l’Air et de l’Espace (27/06/24)

Grâce aux partenariats avec la Fondation Ailes de France et le Centre d’Etudes Stratégiques Aérospatiales (CESA) signé en avril dernier, ASTRES est invité aux célébrations organisées pour les 90 ans de l’Armée de l’Air et de l’Espace à Versailles le 27 juin 2024.

Au programme, nous rencontrerons les lauréats de la Bourse Espace 2024, puis nous serons à votre disposition au stand ASTRES, au palais des Congrès de Versailles. Venez échanger !

Assises du New Space, 3ème édition (25-26/06/2024)

Comme l’an dernier, ASTRES sera présent aux ★ Assises du NewSpace – Saison 3 ★

Retrouvez nous au stand pour découvrir les derniers travaux des groupes de travail (GT) et interGT et rencontrer plus de 30 jeunes passionnés, investis tout au long de l’année pour réfléchir au futur du secteur spatial.

Vous aurez notamment la possibilité de participer au Quiz interactif préparé par le GT Exploration spatiale, de lire l’article de l’interGT sur le Conseil National de l’Espace, et le rapport prospectif de l’interGT sur le soutien à l’industrie spatiale d’ici 2040.

Nous participerons aussi aux tables rondes, notamment:

“Culture spatiale : la compétitivité de la nouvelle économie spatiale dépend du soutien des citoyens aux politiques spatiales … au risque de transformer le Centre Spatial Guyanais en parc !”, avec Lou Valade

“Former les ingénieurs français”, avec Jules Coeuillet

Pour le programme complet: https://lesassisesdunewspace.org/programme-2024/

Conférence ‘Investir dans l’industrie spatiale : tour d’horizon’ (11/06/2024)

en partenariat avec Defense Angels, premier réseau de Business Angels dédié aux technologies stratégiques et applications duales

Les associations ASTRES et Defense-Angels ont organisé ensemble une conférence-débat Jeudi 13 juin à 18h « Investir dans l’industrie spatiale : tour d’horizon » consacrée aux opportunités et bonnes pratiques de ce domaine en plein essor, au sein de l’auditorium de BPI France à Paris.

Etaient invités en tant que panélistes:

• François Alter, directeur adjoint de la stratégie du CNES et CEO de CNES participation. Ingénieur-général des Mines, François Alter a mis son énergie au service de l’Etat, à Bercy puis depuis 2017 au CNES, pour promouvoir le financement des industries stratégiques telles que le spatial. Il est à l’origine de nombreuses initiatives, dont CosmiCapital pour soutenir l’amorçage du New Space français.

• Charles Beigbeder, fondateur d’Audacia et d’Expansion. Centralien et entrepreneur à succès dans le capital-investissement français, Charles a très vite vu le potentiel de la deeptech et du besoin de financer l’émergence de technologies de ruptures, dans le spatial, le quantique ou encore le nucléaire.

Pierre Ferron, ingénieur patrimonial chez Edmond de Rothschild. Avec une longue carrière d’ingénieur patrimonial chez UBS, AXA, puis Edmond de Rothschild depuis 2014, Pierre a un rôle singulier dans l’écosystème entrepreneurial français en conseillant les entrepreneurs du NewSpace dans la structuration de leurs startups, et les aide à mettre en place les bons mécanismes pour soutenir les levées de fonds et les aider à grandir dans leur entreprise.

• Michaël Thomas, directeur d’investissement chez Supernova Invest. Aujourd’hui investisseur passionné d’espace, chez Supernova Invest et précédemment chez Karista, Michael travaille en connaissance de cause puisqu’il a été fondateur et PDG d’une startup du NewSpace, OSE, jusqu’en 2018, puis a accompagné les startups CYSEC, Leanspace, Exotrail.

• Grand Témoin : Hélène Huby, fondatrice et PDG de The Exploration Company, la première startup européenne développant un vaisseau spatial cargo et réutilisable. Diplômée de l’ENS et de l’ENA, Hélène a fait de sa passion pour l’espace son engagement, d’abord chez Airbus avant de se lancer dans l’entreprenariat avec The Exploration Company. Entrepreneuse engagée, Hélène est elle-même active dans le Venture Capital à travers Urania Ventures, et également co-fondatrice et présidente de The Karman Project, promouvant la coopération et le dialogue entre les acteurs du spatial du monde entier.

Cette conférence est donc l’aboutissement de plusieurs semaines de préparation pour le GT Financement. Définition des sujets, coordination des intervenants, jusqu’à la logistique, on peut saluer Antoine Chesne, Pierre-Antoine Dricot, Alix Guigné et Sabrina Barré pour avoir organisé un évènement passionnant et sans accroche pour les 150 participants présents.

ASTRES invité à la TedX INSA Rennes

En février 2024, notre co-fondatrice Jade Ricouart a été invitée par l’INSA Rennes à présenter ASTRES dans le cadre de la conférence TedX “Aim for the Stars”. L’occasion de revenir sur les ambitions du collectif, les facteurs de succès et les prochaines étapes de notre développement. Profitez du replay sur Youtube :